Contrepartie au travail de nuit
Le travailleur de nuit bénéficie de contreparties au titre des périodes de travail de nuit pendant lesquelles il est employé, sous forme de repos compensateur et, le cas échéant, sous forme de compensation salariale.
Surveillance médicale
Le travailleur de nuit bénéficie <a href="https://www.xambes.fr/rubriques/demarches-administratives/?xml=F34061">d'une visite d'information et de prévention</a>. Cette visite est réalisée par un professionnel de santé (médecin de travail, infirmier etc.) préalablement à son affectation sur le poste.
Dans le cadre du suivi des travailleurs de nuit, le médecin du travail peut prescrire, s'il le juge utile, des examens spécialisés complémentaires, qui sont à la charge de l'employeur.
Refus du travail de nuit
Le salarié peut refuser le travail de nuit s'il est incompatible avec ses obligations familiales impérieuses (garde d'enfants, prise en charge d'une personne dépendante, etc). Dans ce cas, son refus ne peut pas constituer une faute ou un motif de licenciement et le salarié peut demander à travailler sur un poste de jour.
Les <a href="https://www.xambes.fr/rubriques/demarches-administratives/?xml=F2691">salariées enceintes</a> peuvent demander à ne pas travailler la nuit.
Passage à un poste de jour
Le salarié souhaitant occuper ou reprendre un poste de jour dans le même établissement (ou, à défaut, dans la même entreprise), est prioritaire pour l'attribution d'un emploi correspondant à sa catégorie professionnelle ou un emploi équivalent.
L'employeur porte à la connaissance de ces salariés la liste des emplois disponibles correspondants.
Cette priorité d'emploi s'applique également si un travailleur de jour souhaite occuper ou reprendre un poste de nuit.
Les salariées enceintes bénéficient d'une <a href="https://www.xambes.fr/rubriques/demarches-administratives/?xml=F2691">protection spécifique</a> visant à les affecter sur un poste de jour pendant leur grossesse et jusqu'à la fin du congé maternité.